Je suis l'ombre de votre soleilLe regard de nuit l'absence de sommeilJe suis l'ombre de votre soleilL' angoisse des soirs de veillePuisqu'il faut jouer du monde comme de la gachetteOuvert à tout le monde la gueule ouverteComme jouir des échos un soir au ventre creuxLes mondes pleins persistent a sonner creuxJe suis l'ombre de votre soleilLe regard de nuit l'absence de sommeilJe suis l'ombre de votre soleilL' angoisse des soirs de veilleEt comme l'abondance de biens remporte la mise et double le gainElectrique devient l'errance des corps rayés pour rienAccoudé a la vitrine immense d'un décor malsainCelui des corps vides et des verres pleinsCelui des paroles fortes et des regards vainsCelui des coups portés sur les mêmes reinsCelui du Coeur vidé pour un rienCelui des toujours annoncé demainJe suis l'ombre de votre soleilLe regard de nuit l'absence de sommeilJe suis l'ombre de votre soleilL' angoisse des soirs de veilleEt des parcours en butte avec la gardeLes nuits deviennent aussi ternes comme par megardeLe soleil y traine jusqu'à sa gardeQue le monde en verve qui traine regarde Coincé repus et avide devant une fausse scèneLe Coeur y enfle encore comme sous un nec benzène Jusqu'à l'apoplexie et l'apogée des deveinesLaissant les autres sourire d un ton obscène Pour que la fête reste pleine Alors vient le tour des jours au goût d'immaculésPerchés sur le rbouste torse des gloires mondialisésAu cas où s'échapperait la mauvaise idéeDe croire que rien ne pourra nous sauverPas même les yeux rivésPas même la télé et son refletPas même le dernier geste du suicidéPas même nos espoirs et leurs pneux crevésJe suis l'ombre de votre soleilLe regard de nuit l'absence de sommeilJe suis l'ombre de votre soleilL' angoisse des soirs de veilleJe suis l'ombre de votre soleilLe regard de nuit l'absence de sommeilJe suis l'ombre de votre soleilL' angoisse des soirs de veille