Stéphanefaisaitdéfilerlespagesdunetaveccélérité.Toujourslesmêmes réponsesàsesquestions.Cequiétaitunsoupçonsemblaitsetransformerenfait.Bien sûrleNetnevalaitrienentermedefiabilité.Maisquandmême.Quandtouteslespages quevousconsultiezd’IntermarchéàTheLancetvousparlaitdeproduitsgénétiquement modifiés pour ce qui vous intéressait, c’était un faisceau de preuve.Merde.Cesproduitsbioavaientbienétécultivésdanslerespectdesrèglesdel’agriculture biologiquemaisavecdesplantsgénétiquementmodifiés.Génétiquementmodifiépour produiredesproduits(ilsn’appelaientmêmeplusceladeslégumes)àfaibleteneuren minéraux et en molécules alimentaires.Faible en glucide.Faible en lipides.Faible en protéine.Celaexpliquaitpourquoitouslesparticipantsdel’expérienceavaientprésentéunprofil de dénutrition. Cela n’expliquait pas ce qu’elles foutaient sur leur programme. Et encore moins qui les avaient autorisé.Cela ne pouvait venir que de l’E.S.A.Stéphanefermasonnavigateur,encaissauneboitedecassouletetunebouteilledewhisky et se leva histoire d’y voir plus clair.Ilfaisaitbeau.Beauetdoux.Untempsidéalpourjouer.Ilregardal’heuresurson portable.C’étaittroptôt.Enremettantsonportabledanssapocheilsentitlecarton d’une carte de visite.European Space Agency.Bordel.Il fallait qu’il en ait le cœur net.Ils’éloignaunpeudesonbouclard,salualesuccesseurd’Yvandontilneserappelait pas le nom et devant la mairie annexe, lança l’appel.- Mark Wolberg.-Bonjourexcusezmoi,jesuisStéphanePeyroux,l’employeurdeIbrahimOuedraougoet j’ai des questions.- Oh, l’expérience pictave, c’est ça ?Legarsparlaitunfrançaisparfait.Ilyavaitquelquechosed’avenantdanssafaçonde parler. Ce type n’était pas français, c’était une évidence.- Oui, oui, c’est ça.- Quel malheur. Qu’est ce que je peux faire pour vous ? Comment va Ibrahim ?- Il essaie de s’en sortir. Mais je vous appelle parce que j’ai une question.- Oui. Bien sûr.- A qui avez vous accordé le marché des plants de légumes et des conserves ?- Attendez. Donnez moi deux minutes.Unemusiqued’ascenseurserépanditdanssonportableetStéphanecommençaàfaireles centpasavantdeseretournerverssonbouclard,histoirede.IlvitalorsRoseungrand sourireaccrochéauxlèvreslesalueretl’inviteràlerejoindre.Illuifitsigne d’attendre car la sonnerie retentissait à nouveau dans portable.- M. Peyroux ?- Oui.-LemarchéaétéattribuéparlavilledePoitiers.C’estellequiafournitoute l’alimentationpourletransport.Jepeuxvousassurerqu’ilnes’agitquedeproduitbio parce qu’il sont plus résistant dans l’espace.- OK. Merci.- Qu’avez vous trouvé M. Peyroux ?- Rien pour l’instant, je vous tiens au courant.EtilraccrochapourrejoindreRose.Ilss’embrassèrentvitefaitetRoseentraenpremier dans le magasin en lui montrant les têtes de gondoles. C’était donc elle.- Putain qu’est ce que tu as fait Rose ?-Cequej’aifait ?C’estamenerl’aveniràSaintEloi.Ilvafalloirque...quetu...oh bon sang…