On avance souvent les yeux plein de merdeaveugle par des vessies qui nous perdentdans l absurdité des faux semblant et de beaux verbescomme une trace de notre penchant pour les lanternesquand le verre se remplit notre ego gonfleun pas de plus et on lâche la gonflepour une bouteille qui notre corps gonflejusqu a se voir enfin une baudruche que tout gonflele chemin est scabreux dangereux et précairetout ne tient qu à notre volonté malmenéequi se balance au début au gré des vents mal aimésmais petit à petit se forge notre reversnotre capacité à écrire notre histoire sans ce vercelui qui fredonne allez encore un verreet nous plonge dans la déveine de ceux qui succombentune fois de plus à ce que dicte le mondesous influence est l addictet il ne s agit pas que de bouteille ou de lignec'est cette vérité que le monde impliqueen droite ligne de ce que la pression sociale impliqueet quand on se connecte la mort de nos espoirs nous guettede paroles de gueux en sagesse d'ivrogne la descente est nettefacile de s oublier quand tout ce qui est banal nous y inviteune promesse de tout oublier une fois le verre videmais je suis passé de l autre côtécelui où tout est clartéla vraie luciditécelle sobre qui voit l imposture et la facilitéet il n'y a pas à s’y trompertoi devient difficultétout rappelle ce qui nous fait succomberle vin la bière ou bien plus de choses distille avec subtilitésous influence notre monde est facile à comprendre quand on voit ce qu il estdifficile de ne pas se méprendre quand la sobriété est si dure à atteindrechacun son Everest face a ses propres embûchesmais quelle satisfaction que de savoir y dire non