- Parce que vous croyez vraiment que je ferais une telle chose ?-Non.Jenefaisqu’agencerlespiècesd’unpuzzle.Etvousenêteslapiècecentrale. Rien de personnel M. Ouedraougo.- Noé.-Sivousvoulez.Jevousaiaccordéunecartouche,c’estvrai.Maiselleseconjugueau passé.Actuellementvousdevezmerépondre.Alorsjerépètemaquestion.Saviezvousque Jean Claude Rabotin était cardiaque ?-Bordelcommentjesauraiscela ?Onn’étaitpasenbontermecesdernierstemps.Vousle savez commissaire. Qu’est ce que vous voulez que je vous dise ?-Lavérité.Simplement.Ilsavaitbeaucoupdechosessurvous.Survostravers.Survotre sortie de route, même. Alors pourquoi pas vous ?- Putain mais pourquoi ?- Pour avoir des munitions. Au cas où.- Au cas ou quoi ?- Je sais pas. Un projet sur lequel vous seriez en désaccord. Le LDL peut-être ?- Ah. Nous y voila.LecommissaireLangletétaitassisdefaçondésinvoltedanslefauteuildesvisiteursdu bureaudeNoé.IlseredressavivementlorsqueNoédépliasondoublemètreetpritson ballon du PB. Ils en étaient donc là. Tuer Rabotin pour entériner le LDL. NoécontournaLangletetsemitàfairetournersonballonentresesmainsenregardantla placedeCoïmbra.IlsentaitleregardinquietdeLangletsursesmainsactivessurson ballon.- Qu’est ce que vous savez sur la relation que j’avais avec le directeur Rabotin ?- Assez pour faire de vous ma meilleure piste.Noéarrêtadefairetournerleballonetlecoinçasoussonailedroite.Commes’il s’apprêtait à enclencher une feinte, un dribble et un dunk.-Jenesuispasvotremeilleurepiste.VousferiezmieuxdevousintéresseràSaurier. C’est lui le grain de sable. Renseignez vous.Là était la feinte.-Deplus,c’estvraiqueRabotinm’aaidé.Maisjamaisilnem’aparlédesesproblèmes de santé. Si vous voulez un témoignage qui corrobore cela, demandez à sa femme.Là était le dribble.- Sa femme ? Que voulez qu’elle sache sur vos connaissances ?-Alorsjevaisvousdirecequevousvoulez.Etvousdirequemonbureauetmamaisonest àvotredisposition.LeChloruredePotassium.Jenesavaismêmepasquecelapouvait tuer.- Mais…La feinte dans le dribble. Là se logeait t elle.- Je sais un élément de l’instruction.Et le pire , c’est que j’ai un témoignage.- Vous devez me fournir le nom de celui qui vous l’a fourni.NoéclaquasonballonentresesmainsfaisanttressauterLangletetretournaàsonbureau oùilpritletempsd’imprimerlemaildeRabotin.Lamailqu’illuiavaitenvoyé12 heures avant son décès.-Maisc’estJeanClaudeRabotin,commissaire.Vouspouvezmêmelirequelemessageétait crypté. Et ce n’était pas pour moi que le cryptage était.- Pour qui alors ?- Ça c’est votre boulot.