- Je suis désolé mon cœur. Vraiment , vraiment désolé.- Putain… Comment on a pu rater ça ?- La confiance, mon cœur. La confiance….- …- Tu m’avais prévenue pourtant. Je sais pas quoi te dire …- Tu sais qui c’est ?-Impossible.J’aidixassistantscomptablessousmesordres.Tondossierestimportant. Alors… Mon Dieu…Stéphanenecherchapasàcreuserplusavant.Safemmevenaitdesefairepiéger.La questionétaitparqui ?Ettoutcequ’ilavatentêteétaitdepasseràlaQuestion chacunedesesdixassistantescomptablespourleurfairecrachercequ’ellesavaient faits. Et pour qui.Oui.Il voulait savoir.Et faire payer.Seek and destroy.- Viens là.Aulieudecelailinspiraunegrandeboufféeduparfumfleuraledesafemmeetlaprit danssesbrascommeellecraquaitpeuàpeu.Bienvenudansmonmondeavaitilenviedelui dire. Mais il était bien trop remonté.- On va trouver une solution. On va s’en sortir.- Mais comment ? Comment ne pas te perdre ?Elleleregardaitlesyeuxpleinsdelarmes,bienconscientedecequesonerreurallait entraînerchezsonhomme.Ilétaitmisenexamenpourabusdefaiblesse.Etleseuldomino quirestaitvenaitdetomber.Aucunsalairen’avaitétéverséàEricPicarddepuisson embauche officielle. Où était les fonds ? Dieu sait si Stéphane souhaitait le savoir. De tout son être.De tout son corps.Il serra une nouvelle fois Rose contre lui.-Jeveuxquetuquittesl’appart’.Retournescheztasœur.Effacesl’historiquedenos échanges. Coupe les ponts. Complètement.- Je ne peux pas.- Il le faut. Regardes moi… Rose regardes moi.Ilsavaitquesescamérasettoutsondispositifdesécuritéétaitdésormaislapropriété officieusedel’État.Ilsavaitqu’ilnepouvaitplusrienluidiredeplussansse compromettre au-delà du raisonnable. Il en avait déjà trop dit.Alors il la regarda droit dans les yeux.Avec le feu de sa rage.Avec la détermination de ce combat.Son combat.Leur combat.Et elle acquiesça.- Pars. Ils vont arriver.