Lestroispotesvenaientdelivreruncombatintense.Peutêtreleplusdensedepuis plusieursmois.Ils’accordèrentunepausefaisantrâlerleursfutursadversaireset allèrentseposeruninstantsurlebanc,histoiredeprendreleursouffleetdeboireun peud’eau.Karimavaitlegenoudroitgonflé.Unchocavecunjoueuradverse.Noéavaitun œilrouge,lafauteàundéfenseurunpeutropprêtdelui.QuantàStéphanesondos semblaitlogersoncœurtantilsentaitsonpoulsdepuisseslombaires.Maisilétait soulagé.Ilavaittenu.Etfaithonneuràsaréputation.Trois3pointsetlapassedela victoireàNoéquiavaitfaillisefairecreverunœilenmontantaudunk.QuantàKarim ils’étaitmisventreàterrefaisantdéjouerlemeneuradverse,leurmeilleurjoueur. Toutcelaavaitémaillélarencontredeplusieurscontestations.Lesmecsétaientles rois. Et ils venaient de se faire battre par les vieux. Par les légendes.Aurélien, leur fidèle quatrième homme désormais n’en avait pas perdu un instant.- Tu vas commencer Aurel. Mes lombaires ont besoin de souffler.- OK Stef.- Tu te mets sur le côté et en défense tu chasses ok ?- Pas de problème.Aurélienpartitaussitôts’entraîneràfairedeslayupcommeluiavaitmontréNoé.Les troiscomparsesleregardèrentquelquesinstants.Ilprogressait.Ilneseraitjamais adroit mais son éthique de travail allait faire de lui une aide précieuse.- Vous savez où il va être enterré ?- Non. Secret défense.- Comment ça s’est passé exactement Noé ?-LafemmedeTournierl’aappeléquandelleétaitaucommissariataprèsquetul’ai laissé.Etelleaappelésonmari.EtsonmariàappeléSaurier.EtSaurieràappeléson oncle.IlssontdescendusdanssonQG.Ilyaeudeséchangesdetirs.Etilaprisune balle entre les deux yeux et deux dans le cœur.DepuisSaurierestencentrederéhabilitation.Safemmecontinued’œuvreràlacourdes comptes.Quantàl’unitédeJean,ellen’existeplus.Pasmêmeofficieusement.Décisiondu président.- Putain comment tu sais ça ?NoéfouilladanssonsacetsortitunexemplaireduTempsdatédelaveille.Iltourna quelquespagesettenditlejournalàKarimetStéphaneledoigtpointésurunarticle titré. « Les dérives de la République ».PasunmotsurSaurier.Pasunmotsursesfilles.Surcequ’illeuravaitfait.Ilétait officiellement hospitalisé pour stress post traumatique.Et pas un mot de Rabotin.- Tout ça pour ça…- On le savait K.- Ouais mais quand même, je n’arriverai jamais à m’y faire.-C’estpourçaqu’onesttoujoursaprèssefoutredanslesemmerdeslesgars.Parcequ’on ne s’y fait pas.- Pourvu que ça dure.- Ouais Noé. Pourvu que ça dure.