ÇapuaitsifortlapisseetlamerdequeNoéneputqu’avoirunhautlecœuren émergeant.Illuifallutretenirsarespirationunmomentpournepasvomiretfairele pointsurletempsetl’espace.Ilsesouvenaitdecegrandbonhommeencostardsurmesure quiétaitentrédanssonbureau.Ilsesouvenaitluiavoirserrélamain,avoirressenti uneviolentepiqûreàlanuquecommeunepiqûredeguêpepuisplusrien.Sonestomac gargouillaitetlalumièrepassaitàtraverslesbouchesd’égouts.Ondevaitêtrele matin.Etcetype,Lacorde,venaitdel’enterrervivant.Ouplusexactement,ille sentait, de le planquer.Pourquoi ?Noén’enavaitpaslamoindreidée.Iln’avaitjamaisentenduparlerdecetypesinon qu’ildevaitsetrouveràNewYork.CequivoulaitdirequesoitleConcordeétaità nouveauenserviceetquelaSNCFn’étaitpasengrève,soitqu’iln’étaitpasceluiqu’il prétendait être.Bref, ce type n’était pas son pote.Sanstropsavoirpourquoi,celaneletracassaitpasplusquecela.Lesréponses viendraient.Forcément.Cequicomptaitc’étaitdesortirdeségouts.Ilavançaalorsdans la pénombre du cloaque jusqu’à se rendre compte qu’il tournait en rond. Voilà pourquoi il était libre de ses mouvements.Restait que l’escalade jusqu’à une bouche d’égouts.- Ohoh, y’a quelqu’un ?Noé se plaqua contre le mur aux dépens de sa chemise blanche et retint sa respiration. Il n’était pas seul.Il y avait un autre. Une femme.Pourquoi ne l’avait il pas croisé déjà ?- Ohoh !C’était évident qu’il la connaissait.- Oui, Rose ! C’est Noé, par là !- Ah !Noé fit peut être cinquante mètres avant de se retrouver face au visage tuméfié de Rose.- Lacorde ?- Toi aussi ?- Ouais mais il a été moins violent avec moi.- Je vois ça. Tu sais comment on sort d’ici ?- Faudrait déjà trouver où se trouve ce ici.- L’avenue le long du Clain là où vous jouez.- Comment tu sais ?-Parcequec’estlàoùilm’atraîné.J’étaisamochémaispassonné.Contrairementàce qu’il croyait.- Pourquoi il nous a mis dans ce labyrinthe ?- A ton avis.- Merde.- Et d’ici peu on va tous se retrouver là si on n’arrive à se tirer tous les deux.- Qui c’est Lacorde ?-Unhommedeloi.Pourdescriminels,tucomprendrastoimême.Maislà,mongrand,c’est pas la priorité. Tu crois que c’est profond ?- Quoi donc ?- Le torrent de merde là.- Pourquoi ?- Parce que je ne vois qu’un moyen de s’en sortir avant qu’il ne se radine.