La nuit de l’abattoir
“La poussière voletait, formant des spirales dans la lumière qui filtrait des stores de la chambre.”
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“Le marché des Couronneries battait maintenant son plein et il lui était impossible de distinguer quoi que ce soit d'autre que le capharnaüm des camelots et des acheteurs”
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Quand Karim réussit à sa garer avenue de la Fraternité, en face le lycée de Kyoto, il ne s'attendait pas à voir autant de monde.
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La foule débordait jusqu’à l’Hôtel de Région.
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Le dos tourné à Noé, il masquait aussi le soleil voilé de cet après midi. Une tâche noire dans un océan aveugle et blanc.
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Par le fenêtre du Burger King, il voyait les voitures rouler et ralentir sur la rocade intérieure. Le jour était à son comble.
Et lui était au milieu de la dernière voie automobile du centre ville. Le choc lui coupa la respiration comme il basculait sous les roues. La douleur ne dura qu'un instant. Et ce qu'il vit en dernier fut un képi et l'enseigne du commissariat central.
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Il était à l'autre bout de la ville. Dans le paradis de la consommation 2.0. Auchan Sud. Les portes du soleil.
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«Face à la place de Provence, au dessus des commerces tous alignés les uns contre les autres, entre les passants, ils s'étaient frayés un chemin jusqu'à la porte de l'immeuble numéro 15.»
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«Le carrelage blanc et rouge, avec le croissant et l'étoile posés en mosaïque sous les tables donnaient envie.»
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«Quand Stéphane arriva à une dizaine de mètres des quais, il se dissimula entre la haie et le grillage à leur exacte perpendiculaire.»
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«Une horloge, perchée à l'entrée d'un des premiers blocs d'immeubles à être sorti de terre vous donnait l'heure.»
«Ils l'avaient retrouvé bien empaqueté dans les sous bois de la forêt de Moulières.»
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