Noéétaitenfinenpaix.Relax.Sesdeuxfillesavaientréussià s’endormiraprèsunepartieacharnéedepetitschevauxquilesavaient vidéesdetouteleurénergie.Iln’avaitmêmepaseubesoinde raconter une histoire à la petite. Toutes deux étaient tombées de fatigue.Luiavaiteuenfinletempsdesefairecoulersoncafé.Unallongé. Avecdeuxsucres.Justecequ’illuifallait.Justecequ’il attendait.Ilbutlespremièresgorgéessursonbalcon.Pourun confinementc’étaitlapoisse.Beautempsetchaleursestivales coincésdansune70m²c’étaitdur.Ilseréassuraensedisantqu’il yavaitpire.Justeendessousilsétaientcinqdanscinquantemètres carrés.Dequoirelativiser.Unerafaledeventlefitseposerdevant leTV.IlzappalesinfosetserappelaqueNetflixdiffusaitundocu surJordan.Toutlesmédiasledécrivaientcommeundocumentaire vérité.LevraivisageduG .O.A.T..Danslesfaitssurles8premiers épisodesNoédécouvraitunhommesimpleavecunespritdecompétition horsnorme.Horsterre.Extraterrestre.Ettousceuxquiavaienteuà subirsesbrimadesleremerciaientaprèscoup.NoécomprenaitJordan commeunmecquinevoyaitpaspourquoilesautresnepourraientpas semettreàsonniveau.Parcequetoutcequ’ilavaitobtenul’avait été en donnant tout sur le parquet. C’était simple.Ce n’était pas moqueur.Pas moins hautain ou désobligeant.C’étaitunhomme.Avecunespritdecompétitionquiavaitréussi. Réussi à accomplir l’impossible.Enregardantlegénériquedel’épisode8,2heuresdumat’n’étant plusloin,iln’enavaitqueplusdesympathiepouruntypequelavie n’avait pas épargné.The Last Dance.Etait ce ce qu’ils étaient en train de vivre ?La dernière danse avant l’Afterworld ?Non.Non,non,non.Il n’y aurait pas d’afterworld.Juste un monde plus dur. Et encore plus de monde à sauver.A 20 heures il n’avait pas applaudi.Il avait entendu ses voisins le faire pour la plupart.Conneries.Karimdisaitquetoutsedéroulaitaumieuxdepuisqu’onécoutaitles soignants, les médecins. Alorssiafterworldildevaityavoirilseraitpourbeaucoup semblable à celui d’avant. Seul manquait la reconnaissance.Et c’était la même chose dans son domaine.Si Saurier l’avait écouté, il aurait de l’argent pour investir.Seulement les gens n’étaient pas si bêtes qu’il le croyait.Ilssavaientfaireladifférenceentreunplacementetun investissement.Sibienque,auxCouronneriesplusqu’ailleurssurPoitiers,les placements avaient fait choux blancs.Etilattendaittoujourslesmesuresenfaveurdel’investissementque Saurierluiavaitpromisdansunmailsibyllinsuiteàlafrondedes petitscommeNoél’appelait.Maisrienn’étaitvenu.Alorsilsavaient dupéslesystème.Alafoisconscientdesmoyensetdesenjeux,ils avaientredirigés,l’épargneversdeslivretsàdéveloppementdurable dontilsavaientassouplislesmisesàdisposition.Ainsi,pasplus tardquelaveilleuneentreprisedecoutures’étaitvuallouerun fondd’investissementpourproduiredesmasquesantiCOVIDauxnormes AFNOR.C’était de la triche.C’était à peine légal.Mais cela rapportait aux deux parties. Que demander de mieux ?Ilrangeaitsatassedecafé,prêtàallersereposerlorsquele « ting »delaroutined’Annarésonna.Ill’avaitinstalléense disantquec’étaituneprotection.Aucasoù.Aucasoùsescomptes seraientpiratés.Ilfinitdelaversatasse,lamitàséchersur l’égouttoir et se dirigea, intrigué, vers son portable. Qui pouvait avoir intérêt à pirater un agence bancaire malfamée ?