L’ANTIDOTE
Silice et Carbone
Depuis 2017
ALC Prods
La
porte.
Non.
Le
sas
du
biopôle
vola
littéralement
en
éclats
sous
le
coup
du
bélier
du
GIPN.
Derrière
lui,
un
énorme
bouclier
étaient
porté
par
des
agents
aussi
impressionnants
que
robocop.
Puis
venaient
ceux
qui
portaient
les
armes
qui
perforaient
le
bouclier
via
ses
meurtrières,
lunettes
à
vision
nocturne
sur
le
nez.
Ensuite
le
donneur
d'ordre
de
cette
section
de
huit
hommes,
sans
doute
un
capitaine
tout
aussi
harnaché
que
ses
subalternes
mais
une
arme
de
poing
à
la
main.
Et
enfin
Monchaud
qui
portait
un
gilet
par
balles
et
une
main
comme
pour
protéger
Stéphane
et
Noé
d'un
éventuel
danger
latéral imminent.
Noé avait envie de rire.
Stéphane était stupéfait.
Ils allaient trouver ça bizarre les porteurs de projets.
Ils allaient se poser un sacrément grand nombre de questions aussi.
Tout un tas de questions.
Sauf les bonnes.
Tout
ça
parce
que
l'homme
qui
donnait
des
ordres
aux
hommes
qui
donnaient
des
ordres
à
l'homme
auprès
de
qui
le
capitaine
du
GIPN
prenait
ses
ordres
était
subordonnés
à
la
commission
d'enquête
sénatoriale
présidée
par
le
le
Sénateur de la Vienne.
Jean Claude Farrafin.
Tout ceci n'était qu'un leurre.
Une action préméditée.
Une attaque terroriste.
Voilà la seule solution que Farrafin avait trouvé.
Tellement gros que cela allait passer.
Et pouvoir s’expliquer.
Dans les médias.
Dans les médias spécialisés.
Dans le choix de Guillaume Desplechin d’arrêter son activité.
Pour stress post traumatique.
Pour les chinois.
Parce qu’ils étaient loin.
Et pour les poitevins.
Parce
qu’ils
connaissaient
tous
quelqu’un
qui
connaissait
quelqu’un
qui
avait entendu un pote à lui lui dire comment cela s’était passé.
Une instrumentalisation de la rumeur en somme.
C’est ce que Stéphane comprenait.
Noé entendait des cris, lui.
La
porte
de
la
chambre
pré
opératoire
forcée,
elle
laissait
voir
des
traces
de
lutte
évidente.
Du
sang
partout.
Même
sur
les
murs.
Et
cette
voix.
Cette
voix qu’il avait du mal à reconnaître.
Karim.
Le
verrou
de
la
salle
d’opération
sauta
et
les
hommes
en
blanc
arrêtèrent
ce
qu’ils faisaient.
Les scalpels tombèrent.
L’infirmière anesthésiste baissa les niveau d’anesthésiant.
Et
Stéphane
vit
sur
l’écran
le
cerveau
de
son
ami,
avec
en
rouge
la
zone
de
Gaille Wernicke.
Ainsi ils avaient raison.
Laubin avait raison.
D’avoir des remords.
De lui avoir parlé.
Quand
il
posa
son
regard
sur
Karim
il
comprit
ce
qui
s’était
joué
la
salle
d’avant.
Ouvrir sa boite crânienne.
Noé ne put se retenir.
- Karim !
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