Ilétaitattendu.Quelqu’unleuravaitditqu’ilviendrait.Etelles l’avaientécouté.Aupointdelefairetaire.PourtantKarimavait raison.C’étaientdesprostituées.Toutes.Uneparchambre.Karim l’avaitcomprisaunombrequ’ellesétaientpourleligoteret l’emmenerdansunchambreoùgisaituneprostituéeàmoitiémorte.Le sidaetsesconséquencessansdoute.Amoinsquecenesoitladope. Destrousetdescroûtesparsemaientsesdeuxavantbras.Ellene bronchaitpasquandlesgonzessesluidirentderestersageetdela fermer.Ileutjusteletempsdedire« Ibrahim ! »sansquecelane les fassent réagir avant qu’elle ne réitèrent leur ordre de se taire.- Bientôt patron. Avant chut.- Au secours !- Chut ! Pas secours d’ici.Mevoilabienseditil.Ilrampajusqu’aulitsuperposé.Parchance lajunkieétaitsurlelitdubas.Ilfitquelquescontorsions douloureusesjusqu’àtaperdesonmentonsurlapauvrefille.Il n’obtient que des gémissements. Il tenta autre chose.- C’est l’heure de ta dose ! Allez debout ! Tu m’entends ?!? DEBOUT !Elleneréagitpasdavantage.Sonportableétaitdanssapocheavant. Impossibledelancerunappelavecsesmainsficeléesdanssondos.Il semitàfixerlapenduleensedemandantcombiendetempssonabsence éveillerait les soupçons de ses proches. Il était 15h21.A15h45,ilrampajusqu’àlaporte,lespoignetsensangàtenterde s’échapperdesesliensmaislapoignéeétaitbientrophaute.Il rampaalorsverslafenêtre.Fermée.Etvoletsbaissés.Ilvoyaitla poignée pour ouvrir qui le narguait.Ilfallaitqu’ils’échappebonsang.Ilsavaitmaintenantquiretenait cequil’entravait.Commeilsavaitcequevalaitlepropriétairedu Q5. Un maquereau. Si seulement il pouvait choper son portable.Ilsecontorsionnaplusquenepouvaitencaissersoncorpsetréussit àl’attraper.Sondoslefaisaitincroyablementsouffrir.Ilavaitdu sedéplacerdesvertèbres.Ilrampapouravoirlatêtefaceà l’appareil et pria pour que la commande vocale soit fonctionnelle.- OK Google. Téléphone à Aïsha Machkour- Je téléphone à Aïsha Machkour.Lasonnerierésonnadanslevidejusqu’àtombersurlerépondeur.Il ne laissa pas de message.- OK Google. Téléphone à Noé Ouédraougo.- Je téléphone à Noé Ouédraougo.Cettesonnerieill’entendait.Là.Danslecouloir.Derrièrelaporte. Ilentenditaussilebruitmâtedelachairecontrelachaireetvit enfin le visage de Noé. Il en était encore à se défaire de ses liens.- Qu’est ce que tu fais là K ?- Je suis dans un bordel.- J’avais remarqué.- Et toi tu fais quoi ici ?- Je suis sur la trace de mon cousin. Ibrahim .Et toi qu’est ce que tu fous là alors ?- Je devais être sur .- Sûr de quoi ?- De l’endroit où il se trouvait.- Et ?-Etonapasdetempsàperdre.Tonmaquereauessaied’arrondirses fins de mois avec ton cousin.- Bien. Je sais où il habite.- Parfait.