L’appartement
était
exigu.
Une
planque
plus
qu’un
appartement
de
toute
évidence.
Clément
fit
s’asseoir
Stéphane
sur
le
clic
clac
et
resserra
les
liens
qui
lui
maintenait
les
mains
bien
fermement
dans
le
dos.
Stéphane
se
retint
de
gémir.
Cela
aurait
aggravé
sa
situation.
Un
situation
où
de
toute
évidence
il
ne
saurait
survivre
longtemps.
Il
vit,
alors
que
son
épaule
où
son
sang
était
comme
autant
d’aiguilles
qui
la
perforait,
Clément
se
rapprocher
de
la
fenêtre
et
tirer
discrètement
le
rideau.
Il
remit
le
rideau
en
place
et
regarda
sa
montre
avant
de
sortir
un
9
mm
de
son
dos
et
s’assurer
qu’il
était
bien chargé.
Voilà quelle était la situation de Stéphane.
Il
allait
devoir
donner
une
adresse
et
un
nom
à
l’homme
qui
avait
voulu
le
tuer
et
que
Clément
attendait.
Et
Clément
attendait
sa
mort
et
l’adresse
pour
gagner
la
prime
sur
la
tête
de
Stéphane.
Et
sur
celle du cousin de Noé.
Ça
puait
la
vendetta.
Stéphane
ne
savait
pas
dans
quoi
avait
trempé
ce
cousin
sorti
de
nulle
part
mais
de
toute
évidence
des
gens
puissants
cherchaient
à
le
récupérer.
Il
devait
sans
doute
savoir
quelque
chose.
Ou
être
quelque
chose.
Stéphane
penchait
pour
une
monnaie
d’échange.
Une
monnaie
d’échange
qui
s’était
fait
la
malle
à
la
première
occasion.
Au
moment
où
il
allait
se
dire
qu’il
avait
peut-être
une
chance
s’il
se
débrouillait
bien,
l’interphone
sonna.
Clément,
le
flingue
dans
la
main,
écarta
le
rideau,
s’assura
que
c’était
bien
la
personne
qu’il
attendait
et
actionna
l’interphone.
Puis
il
ouvrit
la
porte
et
se
posta, le flingue bien en évidence devant Stéphane.
Voilà
quelque
chose
d’inattendu.
Comme
la
sueur
qui
imprégnait
le
dos
de
Clément.
Le
gars
qui
lui
avait
tiré
dessus
devait
être
particulièrement
dangereux
pour
que
son
tortionnaire
le
protège
se
dit
Stéphane.
Puis
le
porte
d’entrée
se
referma
et
tout
se
déroula
très
vite.
Vraiment très vite.
- Il est où ?
- Je sais pas, mais, attends, j’ai le type qui l’a vu en dernier.
La
balle
fusa
et
Stéphane
se
retrouva
trempé
de
liquide
céphalo
rachidien
et
de
cervelle
comme
le
corps
de
Clément
s’effondrait
comme
un
pantin.
Stéphane
voulut
se
lever
mais
la
douleur
à
l’épaule
le
fit
vaciller
et
il
se
vautra
sur
le
corps
sans
tête
de
Clément.
Il
sentit
la seconde d’après la chaussure du tueur albinos contre sa gorge.
- Les codes. Vite.
- Les codes ? Quels codes ?
La
chaussure
se
déplaça
et
écrasa
son
épaule.
Stéphane
ne
put
retenir
un
hurlement.
Il
se
retourna
dans
un
accès
de
rage
ce
qui
fit
partir
à
la
renverse
son
tortionnaire.
Il
se
jeta
alors
sur
lui
faisant
gicler
son
flingue
de
sa
main
droite
et
il
commença
à
lui
foutre
des
coup
de
boule
jusqu’à
ce
qu’il
sente
les
os
craquer.
La
il
se
redressa
et
vit
son œuvre.
C’était moche.
Il
se
releva,
ignorant
la
douleur
et
chercha
un
couteau
pour
rompre
les
liens
qui
retenaient
ses
bras.
Dos
aux
tiroirs
de
la
cuisine
il
tâtait
encore
le
vide
lorsqu’il
vit
le
corps
du
tueur
revenir
doucement à la vie.
Merde.
Il
baissa
la
tête
et
resta
caché
derrière
le
bar
américain.
Il
reconnut
le
bruit
de
la
balle
qui
entre
de
la
chambre
du
flingue.
Il
entendit le reniflement sanguin du tueur.
- Tu veux la jouer comme ça. OK.
Il
l’entendit
se
relever
et
se
diriger
vers
le
bar.
Et
il
entendit
le
coup de feu.
Le reste, il connaissait déjà.
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Un tueur dans la ville
L’ANTIDOTE
