Çasegoupillaitplutôtbien.StéphaneavaitréussiàfairedeClément sonemployéetsiçacontinuaitilferaitcequelegosseespérait.Il luisigneraituncontratd’apprentissageàlarentrée.Ilétait discret,affable,souriantetsavaitsuggérercequ’ilfallaitquand ilfallait.Sibienqu’ill’avaitforméfacilementetobservé sereinement.Unsemaineavaitsuffiàcequ’illuiconfielebouclard. UnegageurepourStéphane.Depuis,ilavaitpupasserplusdetempsà évaluersonbusinessetavaitenfinrencontrésonexpertcomptable. Unefemmedansles35-40ans.Avecdeslunettesetunpullenplein mois d’août. Elle lui avait plu immédiatement.- Alors Mme Giovanni, suis je un bon client ?- Pas vraiment.- Comment ça pas vraiment ?- Vous avez vu vos comptes ?- Non, je vous paie pour que vous vous y intéressiez.-Ça ne suffit pas M. Peyroux. Ça ne suffit pas.Endisantcela,ellefouilladanslespilesdedossiersqui encombraienttoutsonbureaujusqu’àensortirunoùsonnombarrait le classeur.- Il faut que vous vous y intéressiez. Regardez, votre trésorerie- Ah bah, dans le commerce ça va ça vient, vous savez- Bon puisque vous ne voulez pas m’écou…- Si, si ! Bien sûr que si. - Laissez moi finir.Elle farfouilla et sortit le dossier de Biocoop cette fois ci.-Regardezleurtrésorerie.C’estbienuncommerceéquivalentau vôtre ?- Ah ben mince.-Comment comptez vous améliorer cela ? - En reprenant mes comptes. J’ai embau…- Non ?!? Vous n’avez pas fait ça ?- Bah si, pour…-Ilvafalloirquevousm’écoutiezbien.Vousêtesdanslerougeun moissurdeux.ParchancevotrebanqueconnaitvosfluctuationsdeCA grâceàmoietvousnepayezplusd’agios.Alorssivousdépensezde l’argentdansunemployé,ilvafalloirrentabiliserlevôtre.Comment comptez vous faire ?- En vous revoyant.Elleavaitrougi.Etréajustéeseslunettes.Etunepetiteroséeavait teinté ses pommettes.Bingo.- Je...euh…-Donnezmoiledossierdebiocoopetlemienetjevousrappelle. Vousviendrezaumagasin,commeçavousrencontrerezClément.Vousne serez pas déçu. C’est un bon investissement.- D’ac...D’accord.Nouveauréajustementdelunettes.Essuyagedemainsaumomentde serrerlasienne.Etregardfuyant.Stéphaneétaitsouslecharme.Et lesouriren’avaitpasquittésonvisagealorsqu’ilarrivaitàSaint Eloi.Ilavaitenviedechanterlavie.QuandYvanlehéladepuisle pas de sa boutique, il vint lui donner l’accolade.- Qu’est ce qui t’arrive mon grand ?- Rien. Je suis juste heureux.- Ben tu devrais pas.- Pourquoi ?- Parce que ton gars il vend pas que ta salade.- Hein ?- Viens que je te montre.Et dire qu’il avait failli y croire.