Noén’avaitpasdormidelanuit.Ilavaitpassésontempsàlaportedela chambred’Emilie.EtdeJustine.Etnes’étaitaccordédedistractionque pourguetteràsaported’entrée.Toutelanuit.Toutlematin.Jusqu’àce quelesenseignantesnelesprennentencharge.Et,làencore,ilavait trouvébondeleurdonnersonnumérodetéléphone.Aucasoù.Etpuisil étaitrevenuàsonappartementetavaitappeléKarine.Quepouvaitilfaire d’autre ?- Salut- Toi.- Nos filles sont en danger.- Hein ?!?- Nos filles sont en danger.- Merci j’avais compris. Pourquoi ?-Parceque..laissetomber...leboulot…Jeveuxquetuailleslesprendrece soir.- Bordel Noé, j’ai une vie moi aussi !-Pournosfilles,s’ilteplaît.Jepeuxrientedirepourl’instantmais c’esttrèssérieux,jefileaucommissariattoutdesuitepourtedonnerune idée.NoéentenditKarinesortirdesonlitetsepasserunemainsurlevisage. Quelque chose en lui lui faisait regretter de ne pas être à ses côtés.- S’il te plaît.- Ok, ok. Je les prendrais ce soir.- Merci.- Hé !- Oui ?- Fais gaffe à toi abruti.- PromisEtlevoilaquisegareruedescarmélitesetremontelarueencourant. PourvuueMonchaudaitreçusonappel.Pourvuquesesfillessoient surveillées. Pourvu que sa famille ne risque rien. Pourvu qu’il ait tort.- Bonjour, le commissaire Monchaud m’attend.- Vous êtes ?- Noé Ouedraougo- Un instant s’il vous plaît.Noéregardasamontrecommesiletempscomptait.Avraidireilcomptait. Ilavaitrefusélademandedeprêtdupasseur.Parcequecenepouvaitêtre qu’unpasseur.Etilseraitinforméparmaildansmoinsde6heures.Alors, oui,ilavaitraisonderegardersamontre.9H25.Illuirestaitpeutde temps avant 11 heures.- Allez y , M. Oudrogo. Le commissaire vous attends.Ilgrimpalesmarchesdeuxpardeuxettombasuruncommissairesurprispar sa célérité.- Bordel, qu’est ce qui vous arrive Noé ?Noénepritpaslapeinedes’asseoir.9H28.Ildevaitprotégersesfilles. Il fallait qu’il protège ses filles. Et Monchaud était le dernier rempart.- J’ai besoin d’un protection pour mes filles.- Hein ?!?