Noé ne savait plus où donner de la date. Il avait reçu un appel de Favreau.Bordel.Jean.EtJeanvoulaitqu’illaissecourirlesmouvementsd’argentsducomptede Mesraoui.Peuimportecequ’onluidisait.Peuimportequiluidisait.Il fallait suivre et identifier.EtpuisRabotinl’avaitappelé.Illuiavaitditl’exactcontraire.Illui avaitditquelacrédibilitédelaBanqueétaitenjeu.Qu’ilseraitaccusé de soutien au terrorisme . Et que ce serait le seul à payer.LàdessusSaurieravaitappeléluiaussi.Pourentérinerlediscoursde Rabotin.Toutbloquer.Toutarrêter.Parcequecelanesentaitpasbon.Pasbondu tout.C’estlàqueKariml’avaitappelé.Derrièrelui,ilreconnaissaitle brouhahadusoussoldesonbeaufrère.Etaitcecelaquil’avaitrassuré. En tout cas, il avait répondu. Répondu présent.- K.-Noé.Lasituationestgraveonvientdekidnapperunimamquipratique l’islam politique et qui a lancé une Fatwa sur Poitiers.- Sur Poitiers ? Comment on peut lancer une Fatwa sur une ville ?- Tu voudrais un nom ?- Ben ça me rassurait, ouais ?- Alors note.- Je t’écoute.- Noé Ouedraougo.- Hein ?!?-Tufinancesleterrorisme.Çac’estlepointdevuelajusticefrançaise. Tuspolieleshonnêtestravailleursquicherchentàs’intégrer.C’estson point de vue.- On s’est fait baisé.-Danslesgrandeslargeurs.Alorsécoutesmoi.Tuastoujourslaroutinede la sœur de Stef ?- Oui. Oui. Bien sûr.- Elle peut suivre n’importe quel mouvement de n’importe quel compte ?- Oui. Je pense.- Ne pense pas. Noé. Sois sûr.- Ch’uis sûr.- Bien lance la sur le compte de l’apprenti de Stef.- Pas sur Mesraoui ?- Fais ce que je te dis. Fais moi confiance.- Toujours.- Bien. On te rappelle.Ilenétaitàpeineàlancerlaroutinequedéjàellesefaisaitentendre. Lesfondsvenaientd’êtretransférés.QuelquepartenAfghanistan.Ettout étaitlégal.Ilavaitalorsprissontéléphoneets’apprêtaitàcontacter Karimlorsqu’ilentenditdubruitdansl’agence.Jocelynesemblaitse rebellercontreunclientrécalcitrant.Ilsortitalorsdesonbureauetvit que le client récalcitrant n’était autre que le commissaire Monchaud.- Laissez Jocelyne. Je l’attendais. Excusez moi ne pas vous avoir prévenue.LecommissairelançaunregardnoiràJocelynepuisentradanslebureaude Noéàsoninvitation.Ilétaitparticulièrementagité,multipliantles roulementsdemusclesetlesappelsdupieds.Maisilnedisaitrien.Comme quelqu’unquienavaitgrossurlapatate.Etquinepouvaitpasviderson sac. Dans ce cas que foutait il ici ?- Qu’est ce qui vous amène commissaire ?- Vous le savez très bien. Bloquez le compte de l’apprenti de Peyroux.- Mais de quoi vous parlez ?-Jevois.OnsuitFavreau.Voussavezcequejesuismoi ?Votre protection. Et celle de cette ville.- Mais enfin de quoi parlez vous ?- Je vous parle d’attentat. D’attentat contre la République.