1B456WC32457896. C'était le code. Et Karim était celui qui devait mettre une filière derrière. Pas question de se tromper. La Russie était aussi grande que l'Europe en entier. Autant dire que c'était l'aiguille. Et qu'il devait savoir dans quelle botte de foin la trouver. C'était sa mission. C'était pour cela qu'il roulait en lamborghini. C’était pour cela qu'il était vêtu de noir de la tête au pieds. C'était pour cela qu'il avait l'esprit vengeur. La sœur de son meilleur pote était en jeu. La sécurité de son autre meilleur pote et de toute une filiale de la troisième banque de France était en jeu. Autrement dit pression et nécessité. Lequel l'emporterait ? Il le savait déjà. La bouteille d'Ice Tea, sa nouvelle lubie, en témoignait s'il en était besoin. Il était sobre. Sobre et lucide. Et prêt à en découdre. Il ne lui manquait plus qu'une information pour stopper son bolide il le devait. Cela ne tarda pas. Hakim avait la capacité de faire plusieurs choses en même temps, alors quand eux causaient il continuait avec ses moyens la traque du signal de sa coéquipière et il écoutait. Il avait tout retenu. Sa réponse tint en une ligne de sms. «  Hôtel Grand Canaria. Etage 28. Apt 27. Mme Faovania. » Karim lança le Gps et se gara moins de trois minutes après la réception à l'endroit indiqué. Monaco était si petit qu'il aurait pu tenir dans le quartier de Saint Eloi. La différence tenait dans la quantité de pognon au mètre carré. Il avança sa voiture comme le voiturier s'avançait et s'arrêta à l'entrée des « artistes ». il boucla sa bagnole propriété du ministère de l'Intérieur et s'avança en rabaissant ses lunettes. La porte ne tarda pas à s'ouvrir. Il avait choisi son heure. Celle de la relève. Comme à l'hosto. • Bonjour. • Salut. Il se faufila dans les entrailles de l'hôtel et trouva l’ascenseur de service. Il s'arrêtait au 27. Autrement dit Mme Faovania était seule et préférait ne pas être dérangée autrement que par sa volonté. Il gravit les escaliers en marbre deux par deux et arriva devant la porte. Blindé. Code digital. Et une sonnette. Il appuya. • Café ? Il dut attendre. Attendre longtemps. Longtemps selon sa propre relativité. Il avait eu le temps d'ajuster son casque et déplier sa matraque.Quand il vit un top model venir lui ouvrir, il dut la laisser rire pour reprendre contenance. • Vous avez du café pour moi alors M. le Noir ? Elle était complètement ivre. Ivre et camée. Un seul regard par dessus son épaule et les traces des lignes de cocaïne se voyaient sur la table de salon à 5 mètres. Il la poussa et entra en refermant derrière lui. Elle était surprise. Complètement surprise. Complètement camée. Il vit un terminal informatique sous la forme d'un portable. La page web était déjà ouverte. Madame Faovania faisait des achats de de toute évidence. Il n'eut même pas à prendre la peine de rentrer le numéro. Juste à lire. Staline Faovania. 10, boulevard du Kursk. Novossibirsik. Il se retourna vers sa convive après avoir entré ces infos sur un sms prêt à être envoyé. Une dernière vérification était nécessaire. Il connaissait trop bien l'état dans lequel elle se trouvait pour savoir qu'elle dirait la vérité. La dope. Le seul sérum de vérité. • Ton mari s'appelle bien Staline. • Oui, oui, comme le dictateur. • Ok. Et tu préfères Monaco ou Novossibirsk ? Elle le regarda avec dédain. • A ton avis Batman ? Il envoya le sms.
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